Machinisme agricole et matériels des espaces verts : un secteur spécifique aux nombreuses possibilités d’évolution

Au sein d’une concession, les postes sont variés et, la plupart du temps, évolutifs. Y faire carrière est donc une réelle possibilité, car le secteur est dynamique et en phase avec les nouvelles technologies.

Le secteur du machinisme agricole et des matériels des espaces verts offre de multiples opportunités de carrière. Les métiers sont très diversifiés et les tâches moins cloisonnées que dans bien d’autres secteurs d’activité. De taille humaine, les concessions sont gérées par un chef d’atelier et un directeur d’agence qui, la plupart du temps, ont commencé eux-mêmes leur carrière en apprentissage et ont grimpé les échelons grâce à la formation continue.
Si vous cherchez à donner du sens à votre métier et que vous avez envie de continuer à apprendre tout au long de votre vie professionnelle afin d’évoluer, le machinisme agricole et des matériels des espaces verts est certainement la filière qui vous permettra de progresser et de vous épanouir.

Une filière de formation spécifique

Les concessions de matériel agricole investissent beaucoup dans la formation de leurs équipes. Les collaborateurs effectuent régulièrement des stages pour monter en compétences et se spécialiser. La profession dispose pour cela d’une filière de formation spécifique à ses métiers, et recrute des profils allant du CAP au diplôme d’ingénieur, en passant par le bac pro, le BTS et la licence professionnelle.

  • Une évolution possible via la poursuite d’études
Les titulaires d’un CAP commencent leur carrière par deux années d’apprentissage dans la maintenance des matériels, puis ils peuvent se perfectionner tout au long de leur vie professionnelle. Quant aux techniciens, après leurs deux ans d’apprentissage en CAP, ils suivent généralement trois années supplémentaires d’études professionnelles pour décrocher un bac pro. Dotés alors d’un bon niveau en mécanique, ils peuvent encore se spécialiser avec un certificat de qualification professionnelle (CQP). Leurs profils sont, à ce stade, très recherchés par les entreprises. 
  • Une formation tous les ans
Ceux qui le souhaitent pourront suivre des formations annuelles dans des lycées d’enseignement professionnel. Ils y trouveront tout un panel de formations et suivront également, de manière régulière, des formations « constructeurs » dans les centres de formation dédiés.
  • Des formations techniques complémentaires
Les dispositifs de validation des acquis de l’expérience (VAE) ne sont pas non plus à négliger, car ils offrent des passerelles en interne. Le certificat de qualification professionnelle (CQP), lui, permet aux personnes en reconversion de se former et aux jeunes de compléter les connaissances qu’ils ont acquises lors de leur cursus (CAP, bac pro, etc.) afin de s’insérer plus rapidement dans l’entreprise.

Des carrières « à la carte »

Une concession offre de nombreux débouchés à ceux qui ont envie de découvrir plusieurs métiers : mécanicien, technicien, responsable technique, magasinier, vendeur, etc.

  • Des passerelles professionnelles
Grâce à la formation continue, un aide-mécanicien peut devenir technicien puis expert technique, par exemple. Il peut facilement changer de poste pour se diriger, notamment, vers le management, et devenir chef d’atelier ou chef d’équipe, se spécialiser dans une série de matériels dédiés à la récolte ou à la pulvérisation, ou encore se lancer dans les nouvelles technologies. De même, un magasinier-vendeur pourra évoluer vers un poste de technico-commercial.
 
  • Les différents services d’une concession
Si le service technique représente le plus grand nombre d’emplois, chaque concession dispose d’un service commercial et d’un magasin de pièces détachées. Un technicien attiré vers la vente peut donc, avec une formation complémentaire, choisir de s’orienter dans une voie commerciale.

Technicien : évoluer en même temps que la technologie

Les matériels d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’hier, et les métiers suivent la tendance. Le machinisme agricole, à l’instar de celui de l’automobile ou du poids lourd, est entré dans l’ère digitale. L’évolution constante des matériels induit une évolution constante des compétences.

  • Un métier en transition

Contrairement à une image du passé, être technicien, ce n’est plus forcément travailler dans la graisse et la poussière du matin jusqu’au soir. La majeure partie du travail consiste plutôt aujourd’hui à diagnostiquer ou prévenir les pannes. Si les mécaniciens, autrefois, faisaient surtout de la préparation, de la soudure et de la réparation, avec l’arrivée de l’électronique, ils réalisent désormais souvent des diagnostics à l’aide d’ordinateurs.

 
  • Des matériels à la pointe de la technologie

La fiabilité des matériels leur a en effet permis d’évoluer davantage vers l’optimisation ou la prévention. Grâce aux nombreux capteurs embarqués et aux algorithmes, le technicien est en mesure d’anticiper et de prévenir ainsi un risque d’immobilisation du matériel. Il effectue pour cela de nombreuses interventions préventives. En plus de solides connaissances en mécanique, le secteur a par conséquent besoin aussi de professionnels capables d’analyser des données, de gérer des alertes, d’anticiper, afin de s’adapter à toutes sortes de situations sur le terrain.

Les chiffres clés de la formation

En 2015, 63 % des entreprises ont fait bénéficier leurs salariés d’une formation continue, 28 % des salariés ont été formés.
Les salariés travaillant dans les ateliers représentent 63 % des effectifs en formation.
Source : Sedima.fr

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Vous cherchez à mieux connaître le secteur du machinisme agricole et des matériels des espaces verts ? Rendez-vous sur le site Unemploialacle.fr. Vous y trouverez une mine d’informations sur les métiers et les formations requises (initiales et professionnelles), mais aussi des actualités et des témoignages en vidéo sur des parcours variés au sein d’une concession.
Faites la connaissance de Léo, détenteur d’un CAP en maintenance des matériels d’espaces verts, qui vous raconte son travail à l’atelier ; d’Alexandre qui, son bac pro en poche, s’est passionné lui aussi pour la maintenance des matériels agricoles, ou encore d’Eva, mécanicienne agricole dont le témoignage pourrait susciter des vocations féminines, encore rares dans le métier !

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