Signez un contrat gagnant-gagnant
La franchise permet à un entrepreneur indépendant, le franchisé, de rejoindre un réseau de franchise (enseignes de la grande distribution, concessionnaires automobiles, boulangeries industrielles…) afin d’en exploiter la marque et le savoir-faire.
Si vous devenez franchisé, vous contractualiserez avec un franchiseur, propriétaire du réseau de franchise, pour obtenir les droits d’exploitation et de commercialisation d’un ou plusieurs établissements. En contrepartie, vous respecterez le cahier des charges établi par le franchiseur (stratégie commerciale, politique d’investissement…). Et vous lui verserez une contribution financière lors de l’acquisition de l’enseigne, puis sur les bénéfices que vous réaliserez.
Vous bénéficierez d’une formation, ainsi que d’un accompagnement commercial et technique fournis par la marque tout au long de votre contrat de franchise.
Bon à savoir :
Aucun diplôme n’est requis pour devenir franchisé. Ce qui compte avant tout, c’est votre projet d’entreprise et votre détermination. Tout le monde a sa chance !L’ ÉMISSION #2 – Création d'entreprise, reprise et franchise
Être franchisé, c’est donc :
- Profiter de la notoriété et du savoir-faire d’une marque existante, tout en étant un chef d’entreprise indépendant juridiquement et financièrement ;
- Appartenir à un réseau de franchisés favorisant l’échange, le partage d’expérience et de bonnes pratiques entre pairs ;
- Capitaliser sur des méthodes commerciales et une activité éprouvées.
Où s’informer ?
- La Fédération Française de la Franchise (FFF)
- L'Observatoire de la Franchise
- toute-la-franchise.com
- Bpifrance Création
- Le Cidef (Centre d'Information des Franchisés)
- Reconversion en franchise pour les Femmes
- Franchise Expo Paris
Ciblez un secteur porteur
Très avantageuse, la franchise séduit toujours plus d’enseignes et d’entrepreneurs. En témoignent les plus de 2 000 réseaux de franchise et 92 132 points de vente franchisés sur l’ensemble du territoire.
Parmi les secteurs les plus porteurs : l’alimentation, qui détient plus de 18 000 points de vente, le commerce et ses 174 réseaux de franchise, les services automobiles, la restauration (notamment la restauration rapide, qui regroupe plus de 250 marques franchisées) et les services à la personne.
De nombreuses opportunités existent également dans le prêt-à-porter, l’aménagement de l’habitat (magasins de bricolage, cuisinistes…), mais aussi dans les secteurs du sport et du bien-être, des loisirs et du bâtiment.
Pièges et plan d’attaque
Consultez le guide des erreurs à éviter, réalisé par France Travail.
Puis construisez votre projet à partir de ces 6 grandes étapes :
- Faites le point sur vos motivations :
l’entrepreneuriat vous correspond-il vraiment ? Ce choix requiert un investissement conséquent en temps et en énergie. - Déterminez vos capacités financières :
ouvrir une franchise nécessite un apport financier de départ plus ou moins important selon le secteur d’activité et le type de point de vente choisis. - Sélectionnez un secteur d’activité et votre franchiseur :
choisissez un secteur qui correspond à vos envies et à votre projet professionnel, tout en étant porteur. Même chose pour le franchiseur : évaluez avec attention le potentiel et la rentabilité des réseaux de franchise qui vous intéressent. N’hésitez pas à aller directement à la rencontre des membres du réseau que vous ciblez. - Élaborez votre business plan (plan d’affaires, en français) à destination des banques et du franchiseur :
démontrez vos motivations, la solidité de votre projet, votre vision à court, moyen et long termes. - Trouvez l’emplacement idéal :
identifiez les zones géographiques les plus propices à la croissance et à la pérennité de votre commerce. Flux de clientèle, implantation en centre-ville ou en zone périphérique… tout doit être passé au crible. - Choisissez le statut juridique de votre entreprise :
la franchise n’impose pas de statut particulier et peut donc prendre la forme d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), d’une société à responsabilité limitée (SARL), d’une société anonyme (SA), ou encore d’une société par actions simplifiée (SAS).