Le b.a.-ba de l’offre d’emploi
D’abord s’assurer que le poste proposé correspond à un besoin réel au sein de l’entreprise. Le texte, lui, est écrit en français. Il peut comporter en plus une traduction complète dans une langue étrangère pour des emplois en zone frontalière ou pour attirer des candidats étrangers.
De plus, il est interdit de monnayer une offre d’emploi : par exemple, demander de l'argent aux candidats pour qu’ils puissent postuler, mettre un lien vers des sites payants ou indiquer un numéro surtaxé (0800, 0820…) … sont des pratiques proscrites.
Enfin, l'offre doit être rédigée dans le respect du code du travail. Une évidence ? Saviez-vous pourtant que la mention « CDI possible à l’issue du CDD » est à proscrire ? Car comme son nom l’indique, le contrat à durée déterminée n’a pas pour but de pourvoir durablement un poste mais correspond à un motif précis : remplacement, surcroit de travail...
Les mentions obligatoires
Pour ne pas induire en erreur le candidat, la loi impose au recruteur l’indication de mentions obligatoires dans le contenu de l’offre d’emploi. Ces informations doivent être réelles et vérifiables (lieu de travail, niveau de responsabilité…) :
- Une date de publication ou de mise en ligne
- Une référence/numéro d’offre
- Un intitulé de poste
- La description du poste
- La localisation du poste
- L’expérience requise pour le poste (débutant, expérimenté…)
- Le type de contrat (CDI, CDD, contrat de professionnalisation, d’apprentissage…) et sa durée
- Une adresse de contact, de réception des CV ou un formulaire pour postuler à l’offre.
À ces mentions obligatoires de base s’ajoute le diplôme ou la qualification pour les professions réglementées.
Les interdits !
Pour rappel, la référence au genre, à l’âge, à la situation familiale, à l’origine et aux caractéristiques physiques est discriminatoire et donc interdite par la loi.
Pour en savoir plus, consultez l’article Recruter sans discriminer .
Les sanctions pénales encourues
En cas d’infraction, les contrevenants s’exposent à des sanctions pénales et civiles. Selon l’article L.5334-1 du code du travail, l’employeur risque une amende de 37 500 euros et un an d’emprisonnement pour le non-respect des grands principes comme la datation ou la gratuité de l’offre.
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