Si la rupture de la période d’essai est autorisée par le Code du travail, pour la réglementation assurance chômage, en revanche, elle produit les effets d'une démission. Le salarié à l'initiative de la rupture de la période d’essai n'aura donc, en principe, pas le droit à l’allocation chômage.
Des exceptions sont toutefois possibles, notamment si vous êtes dans un des 17 cas de démissions dites "légitimes" admises par la réglementation (ex : suivi de conjoint suite à un déménagement, rupture de la période d’essai au cours des 65 jours premiers jours après un licenciement, une rupture conventionnelle ou une fin de CDD, etc.).
A noter que si vous étiez en cours d'indemnisation par France Travail au moment de votre démission, le versement de votre allocation ne sera pas suspendu dans trois cas :
- Si vous justifiez de moins de 65 jours (et 455 heures) travaillés depuis votre ouverture de droit ;
- Si le contrat duquel vous avez démissionné a duré moins de 8 jours calendaires ;
- Si ce contrat a représenté moins de 17 heures par semaine.