Industrie pharmaceutique : on vous dit tout (ou presque) sur ce secteur attractif !

Le pharmacien est le principal métier de la filière

C’est faux ! Si le pharmacien et le préparateur en pharmacie sont deux fonctions phares du secteur, l’industrie pharmaceutique compte près de 150 métiers, jouant tous un rôle clé dans la chaîne de valeur. Vous rêvez d’occuper un poste technique ? Devenez conducteur de ligne, opérateur de fabrication ou de production, agent de laboratoire ou encore attaché de recherche clinique. Et si vous êtes plutôt manuel, tournez-vous vers le métier de magasinier, de technicien de maintenance ou celui de préparateur de commandes ! Vous avez l’embarras du choix !

Sans un diplôme de niveau Bac +3, impossible d’être recruté

C’est faux ! L’industrie pharmaceutique est accessible à des profils de tous niveaux. D’ailleurs, nombreuses sont les entreprises qui recrutent des candidats avec ou sans Bac, ayant suivi l’une des nombreuses formations existantes, telles que :

• Le CAP conducteur d’installations de production ;
• Le CAP opérateur technique en pharmacie et cosmétique industrielles ;
• Le CAP employé technique de laboratoire ;
• Le Bac pro pilote de ligne de production ;
• Le Bac pro bio-industries de transformation.

Vous pouvez également rejoindre la filière grâce au certificat de qualification professionnelle (CQP), un dispositif ouvert sans condition de diplôme vous permettant d’obtenir une certification soit par le biais de la formation continue, soit par le biais de la validation des acquis professionnels (VAE). Les CQP conducteur de ligne de conditionnement, conduite de procédé de fabrication en bioproduction et animateur d’équipe de production font à ce titre partie des cursus envisageables.

C’est un secteur très varié

C’est vrai ! Outre la production de produits de santé, l’industrie pharmaceutique compte à son actif plusieurs branches, à l’instar de :

• La recherche et développement (R&D) : cette branche recense les métiers consacrés à l’innovation et à la recherche scientifique. Une activité capitale qui rassemble à elle-seule plus de 17 000 salariés[i] !
• L’activité qualité hygiène sécurité environnement (QHSE) : ici, les assureurs qualité, les techniciens de validation et autres responsables QHSE garantissent la qualité des produits et dispositifs médicaux, tout au long de la chaîne de fabrication ;
• L’information médicale et réglementaire : de par ses activités, l’industrie pharmaceutique est soumise à une multitude de règles et normes sanitaires et sécuritaires. Ça vous tente ? Devenez chargé de pharmacovigilance, responsable des affaires réglementaires ou responsable médical !

Les profils expérimentés sont les plus recherchés

C’est faux ! Les jeunes sont au contraire très prisés par les recruteurs du secteur. La raison ? L’industrie pharmaceutique s’inscrit dans une dynamique de progrès et d’innovation où la jeune génération a toute sa place ! Une jeune génération qui, par ailleurs, est particulièrement à l’aise avec les nouvelles technologies, une aubaine à l’heure de la transformation digitale des entreprises.

De nombreuses initiatives ont d’ailleurs été mises en place afin de favoriser l’emploi des jeunes, à l’instar de la démocratisation de l’alternance au sein des différentes branches de l’industrie, dont pas moins de 8 900 talents ont pu bénéficier rien qu’en 2021^[i] ! En parallèle, diverses actions visant à favoriser le recrutement des jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville (QPV) et des zones de revitalisation rurales (ZRR) sont menées.

^[i] https://www.francetravail.org/accueil/actualites/2022/industrie-pharmaceutique--une-energie-moteur-pour-lemploi.html?type=article

La pharmaceutique est un domaine stratégique

C’est vrai ! Tout d’abord, l’industrie pharmaceutique travaille au service de grands enjeux de société comme le vieillissement de la population et l’augmentation des pathologies chroniques. Ensuite, l’émergence des biotechnologies – un procédé qui allie science des êtres vivants et technologies – impulse une nouvelle dynamique dans les industries du secteur : mêlant biochimie, génétique ou microbiologie, les biotechnologies transforment en effet les processus de recherche et de fabrication des médicaments et des traitements thérapeutiques.

Autre enjeu notable : l’accélération de la santé numérique, aussi appelée « e-santé ». Son objectif ? Appliquer le numérique au domaine de la santé, en créant des outils hautement innovants, capables de mieux suivre et traiter les patients, d’améliorer les diagnostics, d’anticiper l’apparition de pathologies graves comme les cancers, et de donner aux professionnels de santé les moyens d’être toujours plus pointus et efficaces. Une révolution à laquelle l’industrie pharmaceutique prend pleinement part !