1/ Il y vraiment peu de postes à pourvoir dans le secteur actuellement…
Faux ! 8400 postes en boulangerie-pâtisserie vous attendent, fabrication et vente confondues, dans toute la France ! Si vous êtes trop impatient, voici les offres : sur France Travail, Indeed, Facebook ici et là, et en appelant les groupements départementaux de la boulangerie-pâtisserie artisanale.
2/ Chacun est seul dans son coin, l’un dans le pétrin, l’autre sur le front de clientèle.
Faux - La boulangerie-pâtisserie, c’est avant tout un travail d’équipe. Déjà en fabrication entre le responsable et les ouvriers en boulangerie, ensuite entre les fabricants et les vendeurs en boutique. Et mieux vaut bien se coordonner pour que l’affaire lève comme une pâte bien faite.
3/ Les rythmes sont épuisants, notamment dans la partie fabrication.
Faux – Parce que l’on confond « épuisant » avec « exigeant » et « décalé ». C’est sûr, le boulanger se lève très tôt pour préparer les premières fournées de pain et les viennoiseries, mais il s’arrête plus tôt dans la journée. Les boulangeries-pâtisseries ferment au moins une fois par semaine, voire deux jours pour certaines. Enfin la profession évolue également, de nouvelles méthodes de planification permettent de raccourcir ce travail de nuit.
4/ La fabrication du pain, des viennoiseries et des pâtisseries demande de gros bras.
Faux – Rien à voir avec autrefois où les différentes étapes de fabrication étaient essentiellement manuelles. À notre époque, les machines allègent la tâche des artisans – pétrin, lamineuse, diviseuse… - même si certaines étapes manuelles heureusement restent, et font le sel de ce métier de passion : façonnage des baguettes, des viennoiseries... Ainsi, d’une profession traditionnellement masculine, de plus en plus de femmes rejoignent les effectifs avec succès !
5/ Je n’ai pas le diplôme reconnu pour exercer. C’est cuit !
Faux – Rien n’est impossible avec de la motivation et de la passion, un caractère très répandu dans ce métier. Si vous êtes jeune, optez pour l’apprentissage, le modèle idéal pour vous former, apprendre le métier sur le terrain tout en passant votre Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) Boulanger sur deux ans. Si vous êtes plus senior et en reconversion, optez pour la formation continue.
6/ Mon projet de reconversion en boulangerie-pâtisserie peut être pris en charge financièrement.
Vrai – Votre projet est pris en charge par l’État en tout ou partie, c’est-à-dire votre rémunération et votre formation. Il est examiné par un conseiller en évolution professionnelle, qui vous aiguille vers le bon dispositif. Rendez-vous dans encadré ci-dessous pour identifier l’asso « Transitions Pro » de votre territoire.
7/ Je ne suis pas sûr de mon choix, je peux faire une courte introduction au métier.
Vrai – Comme les autres secteurs, la boulangerie-pâtisserie vous offre la possibilité de faire des immersions en boutique comme en fabrication, via l’immersion professionnelle. Demandez à votre Conseiller Pôle emploi de vous accompagner dans cette démarche.
8/ Il y a plusieurs façons d’exercer ce métier.
Vrai – Il y a l’artisan-boulanger bien connu, mais aussi la boulangerie industrielle, l’exercice du métier en supermarché, les pâtissiers uniquement... Côté perspective, on exerce d’abord comme ouvrier en boulangerie, puis on peut devenir chef d'équipe ou responsable de la fabrication, et enfin monter son établissement. Vous êtes alors couteau-suisse, à la fois artisan du produit, manager d’équipe et gestionnaire (suivi des ventes, commandes auprès des fournisseurs…).
9/ Boulanger-pâtissier, c’est un métier uniquement français et local.
Faux – Des boulangeries-pâtisseries, on en trouve partout. La boulangerie-pâtisserie française est très attractive à l’étranger, où les trésors de notre gastronomie sont fortement appréciés. Il existe également certains métiers de niche dans la filière, plus mobiles : formateur, boulanger d'essai (pour tester les farines dans un moulin) ou technico-commercial (chez un fabricant de matériel de boulangerie).