Louis B., alternant en cybersécurité : « L’alternance révèle les métiers, bien au-delà de la théorie enseignée dans les écoles »
Louis Bourquin, 22 ans, prépare un master en cybersécurité dans une école d’informatique. Lorsqu’il n’est pas en cours, il met ses connaissances en pratique au sein d’une société spécialisée, où il travaille en tant qu’analyste SOC (« Security Operations Center »).
« Mon métier implique la surveillance et la détection de menaces de sécurité informatique, ainsi que la réponse rapide à ces risques. Je conçois également des règles spécifiques pour les systèmes d’information afin de générer des alertes automatiques en cas d'attaques potentielles. ». Une expertise pointue, que l’alternance lui permet de bien appréhender : « L’alternance révèle les métiers, bien au-delà de la théorie enseignée dans les écoles », explique-t-il, ajoutant que les missions qui lui sont confiées sont à la fois variées et similaires à celles des autres analystes SOC de l’entreprise. « Ce mode d’apprentissage offre une immersion dans le monde du travail et une acquisition anticipée de compétences, en droite ligne avec les besoins des employeurs ».
De même, Louis voit en l’alternance l’opportunité de renforcer ses savoir-être : « Je gagne en autonomie, en résilience et en confiance en moi. J’ai l’impression d’évoluer tant professionnellement que personnellement ».
Julie, alternante en communication : « J’ai l’assurance que ma formation me plaît, que mon orientation est la bonne »
Lorsque Julie Leblond, 23 ans, débute ses études à l’université en langues étrangères, elle s’aperçoit que le fonctionnement de la formation initiale ne lui convient pas. Elle rejoint alors un parcours « plus professionnalisant » dispensé par une école de communication et se forme à la communication politique et publique. Désormais en dernière année de master, elle réalise son alternance au sein du Groupe ADP (Aéroports de Paris), en tant qu’assistante chargée de communication de crise. Si le rythme de travail entre les cours et sa présence en entreprise est soutenu, Julie est pleinement satisfaite de son choix. « Ma formation est stimulante et m’incite à être encore plus rigoureuse et organisée » précise-t-elle, « par ailleurs, mon maître d’apprentissage me responsabilise, ce qui est très gratifiant et motivant ».
Rédaction de discours et d’éléments de langage, veille, réalisation de sessions de médiatrainings (entraînement à la prise de parole dans les médias)… En plus d’être vastes, les missions réalisées par Julie lui permettent de confirmer son appétence pour le secteur qu’elle a choisi : « J’ai l’assurance que ma formation me plaît, que mon orientation est la bonne ».
Le saviez-vous ?
À l’instar du groupe La Poste, de Carrefour ou de la Sécurité sociale, de nombreux employeurs recrutent chaque année des alternants, et ce, dans différents secteurs d’activité !
Louison, alternante en RH : « Je me constitue un réel bagage professionnel tout en étant rémunérée »
Après des études et plusieurs expériences professionnelles dans l’hôtellerie et le tourisme, Louison Jeantot, 23 ans, décroche un emploi dans une industrie marnaise. D’abord embauchée pour effectuer des missions de comptabilité, son travail évolue peu à peu vers les ressources humaines (RH), un domaine qui lui plaît particulièrement, au point de reprendre ses études.
Pour ce faire, Louison se tourne sans hésiter vers une formation en alternance, car elle a déjà « goûté au monde du travail ». Aujourd’hui étudiante en master manager des ressources humaines, elle apprend le métier de RH-responsable administrative au sein d’une enseigne de bricolage. « On me confie des missions clés telles que le recrutement, l’intégration de nouveaux collaborateurs, la gestion des paies ou encore la formation du personnel ».
Au quotidien, elle applique ses savoirs théoriques notamment aux côtés de son maître d’apprentissage, dont la pédagogie « complète parfaitement » les enseignements de son école. Un atout de taille pour la jeune apprentie RH : « Je me constitue un réel bagage professionnel tout en étant rémunérée. Se former en alternance est une chance, profitons-en ! ».
LES CHIFFRES À RETENIR
852 000 contrats d’apprentissage ont été initiés en 2023[1]. Quant à l’année 2024, elle comptabilise déjà plus de 1 015 400 apprentis[2] !
[1] https://dares.travail-emploi.gouv.fr/donnees/le-contrat-dapprentissage
[2] https://poem.travail-emploi.gouv.fr/synthese/contrats-d-apprentissage
Louis D., alternant en comptabilité : « Rattacher un enseignement à quelque chose de concret facilite l’apprentissage »
Louis Debonnaire, 19 ans, est étudiant en droit de l’immobilier et alternant comptable dans une société de gestion immobilière. Pour lui, l’alternance a été une évidence. « Je souhaitais mettre rapidement mes connaissances en pratique ». C’est chose faite, sans compter que l’alternance l’aide à véritablement assimiler ses cours : « Rattacher un enseignement à quelque chose de concret facilite l’apprentissage ».
En outre, Louis gagne en responsabilités à travers les différentes tâches dont il a la charge, qu’il s’agisse des encaissements des clients, de la saisie et du paiement des factures, ou de la gestion des problématiques émanant des immeubles gérés par son employeur.
Percevoir un salaire et devenir autonome financièrement font aussi partie des points forts et formateurs de son parcours, tout comme la découverte de nouveaux horizons : « Je suis originaire de Limoges et l’alternance m’a offert la possibilité d’emménager à Paris pour y découvrir des entreprises et des modes de travail différents de ceux de ma région natale ». Ces témoignages vous inspirent ?
Rendez-vous sur la bonne alternance pour découvrir les formations éligibles à l’alternance et les entreprises qui recrutent, ainsi que les démarches à suivre pour préparer votre candidature !