Anne-Marie Achet est allée au bout de ses envies en se lançant dans une reconversion. Soutenue de bout en bout par sa conseillère, elle a complété sa formation en CAP par une initiation à la langue des signes, un double atout pour se projeter avec confiance dans l’avenir.
![Portrait Anne-Marie Achet](/files/live/sites/provence-alpes-cote-d-azur/files/paca/new_images/Les%20visages%20de%20l%20emploi/2025/France_Travail_Anne-Marie_Achet_850_523.jpg)
Crédit photo : Anne Loubet
À trente-quatre ans, Anne-Marie Achet sentait qu’elle devait donner un nouveau sens à sa vie professionnelle. Après 17 années comme fleuriste et des soucis de santé, elle ressent l’envie de s’ouvrir à de nouvelles perspectives.
En recherche d’emploi, elle prend le temps de réfléchir à ses aspirations et réalise qu’elle a toujours été attirée parla petite enfance. L’accompagnement de France Travail a été un déclic. Grâce à la prestation Activ’Projet et la participation à une session de détection de potentiel, son intérêt pour ce domaine se confirme. « Ce travail a éclairci mon projet. Mon envie d’évoluer dans la petite enfance est apparue comme une évidence. », confie-telle. Après avoir envisagé une formation à distance, elle décide sur les recommandations de sa conseillère de s’inscrire à un CAP accompagnant éducatif de la petite enfance, financé par France Travail. Avant cela, une immersion professionnelle est nécessaire pour valider son projet. Via la mairie de Grasse, elle en décroche une dans une école maternelle. Parallèlement, elle exprime son souhait d’apprendre la langue des signes. « En crèche, les tout-petits ne parlent pas toujours. La langue des signes aide à comprendre leurs besoins », explique-t-elle. La chance est de son côté : France Travail finance également une formation en langue des signes de 15 jours, pour laquelle elle est sélectionnée parmi une cinquantaine de candidatures. Grâce à cette immersion, Anne-Marie voit son rêve devenir réalité. Avec l’appui de France Travail, elle peaufine sa lettre de motivation et valorise les compétences acquises durant son immersion. « Ma conseillère a toujours été là pour moi. Même quand j’avais des doutes, elle savait me « rebooster ». Elle m’a aidée à avancer de manière organisée. Commencer par une immersion pour valider et croire en mon projet, c’était son idée », raconte-t-elle. Désormais en formation en CAP, Anne-Marie se projette sereinement dans l’avenir : « C’est un métier où l’on peut évoluer, pourquoi ne pas passer demain le concours d’ATSEM ? », conclut-elle.
LE MOT DE SÉVERINE BENCIVENGA
Conseillère emploi à l’agence France Travail de Grasse
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