« Grâce à la MRS, nous rencontrons une grande diversité de profils et nous permettons, via une formation longue durée, de nombreuses reconversions professionnelles. »
Mathieu Lalande, directeur de La Manufacture
Mathieu Lalande, directeur de La Manufacture
Faire connaître le métier
« Nous recherchons des personnes qui ont des prédispositions manuelles et la satisfaction de donner vie à un beau produit et du “travail bien fait” » : en 2022, La Manufacture accueillera 60 artisans maroquiniers en plus dans son atelier, et tout autant l’an prochain. Mathieu Lalande, son directeur, détaille : « Le secteur du luxe est porteur en France et à l’étranger et, en tant que fabricant, nous devons être prêts à servir cette croissance. Le groupe AS est aussi dans une dynamique de croissance forte avec l’ouverture d’un nouvel atelier de production qui pourra accueillir 150 nouveaux artisans maroquiniers à l’horizon 2023. » En raison du peu de candidats déjà formés disponibles sur le marché, chaque atelier dispose des moyens de formation (internes ou externes) nécessaires pour former ses maroquiniers de demain et les accompagner dans l’évolution de leur savoir-faire. Car, l’offre de formation initiale est trop rare : « Il y a quelques centres de formation à Mazamet ou à Canet mais ce n’est pas assez, continue Mathieu Lalande. Avec France Travail, nous avons aussi un rôle à jouer auprès des demandeurs d’emploi pour faire connaître nos métiers et communiquer auprès d’eux une image accessible et positive des métiers manuels : dans l’industrie de luxe, il y a de réelles opportunités de carrière. »
80 % des POE C et AFPR se transforment en emploi
Pour répondre aux besoins en recrutement du groupe AS, France Travail met en place, depuis une dizaine d’années, la Méthode de recrutement par simulation (MRS) : « La première chose que l’on doit déceler chez les candidats est leur dextérité, explique Stéphane Berges, conseiller de l’équipe MRS de la Direction territoriale Aude-Ariège. Les exercices, qui ont été créés sur mesure avec les équipes de La manufacture et d’Algo, cernent précisément les aptitudes à avoir pour les postes de maroquinier et de malletier, qui est aussi un métier en tension : découpage du cuir, collage, contrôle de la qualité mais aussi optimisation de la matière… tout cela est indispensable. »
Cinq phases de recrutement MRS sont organisées chaque année, ce sont 10 candidats qui intègrent la POEC à chaque session. Les profils expérimentés, eux, passent directement par une AFPR. « La Manufacture propose une zone dédiée à la formation avec des machines réservées pour les stagiaires, c’est un vrai plus dans leur parcours d’intégration », souligne le directeur de La Manufacture. « Plus de 80 % de ces actions de formation se transforment en emploi au sein du groupe AS », souligne, de son côté, Anne Combès, directrice de l’Agence France Travail de Carcassonne.
À Mathieu Lalande de conclure : « Je ne regarde aucun CV mais j’attends des candidats de la persévérance, l’envie de se dépasser et surtout, la curiosité d’apprendre et de travailler en équipe : valeurs essentielles à notre Groupe. Ce schéma de recrutement est exigeant mais il fait ses preuves ! J’ai, dans mon atelier, un ancien poseur de fenêtre qui fait partie de mes meilleurs éléments car il a développé une passion pour ce métier. Notre objectif est maintenant de renforcer notre partenariat avec France Travail pour aller encore plus loin, donner envie aux demandeurs d’emploi de travailler pour une entreprise prestigieuse, de réaliser des pièces d’exception et d’être épanouis dans ce métier “d’ouvrier” où, en termes d’industrie, nous avons encore tout à construire avec eux sur le bassin de Carcassonne. »
« Nous recherchons des personnes qui ont des prédispositions manuelles et la satisfaction de donner vie à un beau produit et du “travail bien fait” » : en 2022, La Manufacture accueillera 60 artisans maroquiniers en plus dans son atelier, et tout autant l’an prochain. Mathieu Lalande, son directeur, détaille : « Le secteur du luxe est porteur en France et à l’étranger et, en tant que fabricant, nous devons être prêts à servir cette croissance. Le groupe AS est aussi dans une dynamique de croissance forte avec l’ouverture d’un nouvel atelier de production qui pourra accueillir 150 nouveaux artisans maroquiniers à l’horizon 2023. » En raison du peu de candidats déjà formés disponibles sur le marché, chaque atelier dispose des moyens de formation (internes ou externes) nécessaires pour former ses maroquiniers de demain et les accompagner dans l’évolution de leur savoir-faire. Car, l’offre de formation initiale est trop rare : « Il y a quelques centres de formation à Mazamet ou à Canet mais ce n’est pas assez, continue Mathieu Lalande. Avec France Travail, nous avons aussi un rôle à jouer auprès des demandeurs d’emploi pour faire connaître nos métiers et communiquer auprès d’eux une image accessible et positive des métiers manuels : dans l’industrie de luxe, il y a de réelles opportunités de carrière. »
80 % des POE C et AFPR se transforment en emploi
Pour répondre aux besoins en recrutement du groupe AS, France Travail met en place, depuis une dizaine d’années, la Méthode de recrutement par simulation (MRS) : « La première chose que l’on doit déceler chez les candidats est leur dextérité, explique Stéphane Berges, conseiller de l’équipe MRS de la Direction territoriale Aude-Ariège. Les exercices, qui ont été créés sur mesure avec les équipes de La manufacture et d’Algo, cernent précisément les aptitudes à avoir pour les postes de maroquinier et de malletier, qui est aussi un métier en tension : découpage du cuir, collage, contrôle de la qualité mais aussi optimisation de la matière… tout cela est indispensable. »
Cinq phases de recrutement MRS sont organisées chaque année, ce sont 10 candidats qui intègrent la POEC à chaque session. Les profils expérimentés, eux, passent directement par une AFPR. « La Manufacture propose une zone dédiée à la formation avec des machines réservées pour les stagiaires, c’est un vrai plus dans leur parcours d’intégration », souligne le directeur de La Manufacture. « Plus de 80 % de ces actions de formation se transforment en emploi au sein du groupe AS », souligne, de son côté, Anne Combès, directrice de l’Agence France Travail de Carcassonne.
À Mathieu Lalande de conclure : « Je ne regarde aucun CV mais j’attends des candidats de la persévérance, l’envie de se dépasser et surtout, la curiosité d’apprendre et de travailler en équipe : valeurs essentielles à notre Groupe. Ce schéma de recrutement est exigeant mais il fait ses preuves ! J’ai, dans mon atelier, un ancien poseur de fenêtre qui fait partie de mes meilleurs éléments car il a développé une passion pour ce métier. Notre objectif est maintenant de renforcer notre partenariat avec France Travail pour aller encore plus loin, donner envie aux demandeurs d’emploi de travailler pour une entreprise prestigieuse, de réaliser des pièces d’exception et d’être épanouis dans ce métier “d’ouvrier” où, en termes d’industrie, nous avons encore tout à construire avec eux sur le bassin de Carcassonne. »