Le travail est un vecteur essentiel d’insertion professionnelle
Le travail pénitentiaire recouvre différentes modalités : le travail proposé au service général vise à assurer des missions liées au fonctionnement des établissements pénitentiaires (cuisine, buanderie, entretien des locaux, etc...). Par ailleurs, ces établissements disposent d'ateliers permettant de faire travailler des personnes détenues, selon deux autres modalités :
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Pour le compte du Service de l'Emploi Pénitentiaire (SEP), service de l'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle des personnes sous main de justice (ATIGIP) gérant la Régie Industrielle des Etablissements pénitentiaires (RIEP);
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Pour le compte d'opérateurs privés (entreprises ou associations), offrants des postes dans ces ateliers;
Une entreprise privée peut donc recourir au travail de personnes détenues pour réaliser tout ou une partie de sa production. Pour ce faire, elle peut :
- soit sous-traiter une mission au SEP ou à un autre opérateur économique lui-même installée en détention.
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soit implanter directement son activité au sein des ateliers de l'établissement pénitentiare. C'est le travail en concession.
L'administration pénitentiaire met à la disposition de ces entreprises un ensemble de moyens adaptés à la conduite d'activités industrielles (locaux, main d'oeuvre, etc..)
S'installer en détention permet :
- une réelle flexibilité, par la régulation des effectifs en fonction des contraintes et des délais de production,
- une production de qualité, encadrée par un contremaître salarié de l'opérateur économique,
- une gestion administrative ainsi qu'un engagement financier limité pour l'entreprise,
- une responsabilité sociétale renforcée